Un Accident Vasculaire Cérébral (AVC) est une souffrance cérébrale brutale due à une perturbation de l’irrigation d’une partie du cerveau.
Le plus souvent, il s’agit d’un caillot de sang qui se bloque dans un vaisseau du cerveau, empêchant l’irrigation du sang et entraînant une privation brutale d’oxygène.
L’AVC est une des principales causes de décès et constitue la principale cause d’invalidité (démence, paralysie partielle ou totale) chez l’adulte en Belgique. Le type de symptômes observés dépend à la fois du type d’AVC, mais aussi de la zone du cerveau affectée et de la taille de la zone endommagée.
AVC ischémique
L’accident vasculaire ischémique, ou infarctus cérébral, représente plus de 80 % des accidents vasculaires cérébraux. Un AVC ischémique est provoqué par l’interruption de la circulation sanguine cérébrale dans le cerveau par un caillot. Soit le caillot se forme localement dans le cerveau, soit il provient d’une artère plus éloignée. Dans ce second cas, le caillot se détache d’une plaque d’athérome, c’est-à-dire d’une couche de graisse qui s’accumule sur la paroi d’une artère. Le caillot peut provenir d’une artère du cou ou se former dans un recoin d’une cavité du cœur dans le cas d’une pathologie cardiaque.
AVC hémorragique
L’accident vasculaire cérébral hémorragique, aux conséquences plus sévères, concerne 20 % des accidents vasculaires. Un accident vasculaire hémorragique est provoqué par un saignement à l’intérieur du cerveau, inondant le cerveau. “Il peut être lié à une rupture d’anévrisme, qui correspond à une dilatation d’une artère”, explique le Dr Bertrand Lapergue, chef du service de neurologie de l’Hôpital Foch (Suresnes). La rupture d’anévrisme est responsable de 50 % des AVC entraînant la mort chez les personnes jeunes (de moins de 45 ans). Une malformation des vaisseaux sanguins du cerveau présente le plus souvent dès la naissance, augmente les risques d’AVC hémorragique. L’hypertension artérielle ou un traumatisme peut provoquer un saignement dans le cerveau.
Accident ischémique transitoire : un signal d’alarme
Quelques jours, quelques heures, voire quelques minutes avant un AVC, des symptômes peuvent apparaître de façon transitoire. On les appelle des accidents ischémiques transitoires ou AIT.